Du bord de mer aux étangs et en suivant l'Hérault

La mer, la mer, la mer… mais pas que. L’étang de Thau, comme d’autres un peu plus loin, offre des vues paisibles et sauvages, l’Hérault invite aux balades fluviales comme à serpenter jusqu’à sa source et la nature délicate propose des rencontres charmantes. Histoires d’eau…

Les eaux belles de La Soulayla

Les plages

Les plus belles plages, celles de Richelieu et de Rochelongue, sont à quatre minutes en voiture de La Soulayla. Si on porte une tenue légère sur son maillot, la serviette sous le bras ou dans un panier, y aller à pied prend une vingtaine de minutes. La balade est plutôt sympa, d’autant que les terrasses ne manquent pas sur le trajet. Au retour, une halte peut être une bonne raison de trainer encore un peu.

Chateau de sable à Rochelongue

Richelieu

De la plage Richelieu, en passant par celle de Rochelongue, on arrive au Grau d’Agde. 

Les pieds dans l’eau ou en vélo sur les sentiers côtiers, la mer nous offre son étendue généreuse.

Tout du long, les paillotes s’égrainent sur le sable clair et fin, entre vagues et ganivelles.

Soleil couchant sur la Conque

La Conque

Étonnante crique noire, de gravier de lave, la Conque est lovée entre la pointe du Cap d’Agde et les falaises qui précèdent la Plagette. Une petite plage pleine de charme.

Confidentielle, elle accueille de magnifiques couleurs à chaque coucher de soleil.

Un rendez-vous amoureux.

Plage de la Tamarissière

La Tamarissière

La « Tama » pour les gens d’ici a un air d’océan.

Balayées par la  Tramontane, les herbes folles se couchent sur les dunes sauvageonnes.

En suivant les sentiers de la forêt des Verdisses, en direction de Vias, la nature se révèle authentique. Oiseaux rares et plantes méditerranéennes ne cessent de nous surprendre.

Les étangs

Les étangs regorgent de sentiers improbables, de traces du passé en petites ruines ici et là, d’oiseaux qu’on aimerait peindre, de roseaux variables, de fleurs miniatures et d’insectes colorés et inoffensifs. À s’y perdre, on s’y retrouve. Entre parfums d’enfance et curiosité hébétée d’adulte.

Centre port du Cap

Luno

L’ancien étang du Luno, marais salant de la fin du XVIIIème au début des années 30, a fait place au port de plaisance du Cap d’Agde.

Vu du ciel, si on efface l’Ile des Loisirs et avec un peu d’imagination, le Luno forme un coeur. Il abrite les plus beaux bateaux du Cap.

Aigrette au Bagnas

Bagnas

Le Bagnas, propriété du Conservatoire du Littoral, était constitué de plusieurs étangs, la plupart asséchés aujourd’hui. Le grand Bagnas, classé réserve naturelle nationale en 1983, se visite uniquement en groupes organisés par ADENA, généralement le samedi.

La faune d’intérêt international y est exceptionnelle.

Flamants sur etang de Thau

Thau

« Quand on a dit Thau avec l’accent, on a Thau dit de la région ». Parce que l’étang de Thau c’est Sète, en passant par Marseillan, Mèze, Bouzigues et Balaruc.

Un bijou pittoresque à l’abri de la mer, protégé par sa lagune infinie. Entre mer et étang, une balade à faire en vélo, absolument. 

L'Herault

Embarquement immédiat pour une remontée du fleuve. En bateau, puis sur les routes de l’arrière-pays jusque dans ses gorges abruptes du Mont Aigoual dans les Cévennes. Partir à la naissance de l’Hérault, c’est remonter le temps, c’est découvrir des lieux et des villages merveilleux.

Pont romain sur l herault

Agde

Il y a de la langueur dans la navigation fluviale. Une atmosphère surannée. Avec une touche d’histoire et de guinguette. Si on peut oublier pour quelques heures la date du jour, alors on peut embarquer dans un scénario aussi rétro que décalé.

Dresscode : robes à poids et canotiers.

Caviard Casitoonne Hérault

St-Guillem-le-Désert

Gorge plongeante, tumulte du fleuve, écume débridée, à Saint-Guilhem-le-Désert, l’Hérault est en pleine adolescence. Fou et si séduisant.

Outre les belles pierres du site, le plus surprenant ce sont les esturgeons. Oui, on produit du caviar dans l’Hérault, à Saint-Guilhem chez les René.

Source de l'heraul

Mont Aigoual

Il est des lieux où la naissance d’un fleuve nous plonge dans la naissance du monde. Et nous ramène à l’essentiel, au plus profond de notre être. Infime.

Plus loin, le fleuve sera aussi aimable que capricieux, voire rageur, il transportera la quiétude comme toute la colère de l’arrière-pays sous les pluies cévenoles.